Le château - Historique

Vraisemblablement édifié sur un site utilisé de longue date, et peut-être sur des assises romaines, le château peut-être considéré comme datant du XIe siècle.
A l’époque gallo-romaine, le village était établi au confluent de la Berre et du Barrou, au lieu dit Saint Just.

Il est possible qu’à l’époque des Invasions Barbares, les habitants aient pris l’habitude de se réfugier sur la colline la plus proche ou peut-être subsistaient encore quelques ruines de postes à signaux optiques datant de l’époque romaine.

Du XIIe au XVe siècle, c’est la grande époque de la féodalité. Le château s’entoure de la grande enceinte qui englobait toute la partie haute du village, encore appelée aujourd’hui « le Fort ». C’est alors une véritable forteresse capable de soutenir un siège dans le plus pur style du Moyen Age.

Au XVIe siècle,  sous l’influence de la Renaissance, les mœurs s’affinent et l’architecture aussi. C’est à  cette époque que les murs Nord et Ouest sont percés et ornés de magnifiques fenêtres aux linteaux sculptés qui ont été restaurés en 1972. De même, on peut penser que l’aspect forteresse se  transforme peu à peu  pour prendre l’allure d’un manoir à vocation plus agricole que guerrière.

Nous savons par divers documents que le bourg de Durban avait au XVIIIe siècle  450 à 500 habitants : en 1752, 49 familles sont inscrites sur le rôle des impôts, taille et vingtième de Durban. L’activité principale était l’élevage des bêtes à laine (environ 2500 brebis recensées en 1755), les céréales venaient ensuite, enfin le vin pour les propriétaires les plus fortunés.

La communauté était régie par une assemblée de consuls mais les décisions devaient être entérinées par le Baron de Durban pour être valables.

Joseph de Gléon, Baron de Durban fut le dernier descendant direct de cette famille qui occupa pendant 600 ans le château de Durban. Il mourut sans enfant en son château de Durban, le 5 juillet 1787 à l’âge de 82 ans .Tout  laisse à penser que le château n’a plus été habité après sa mort.

Le château fut vendu par le dernier héritier en 1877 pour servir de carrière de pierres.

Inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques en 1926, il est devenu propriété de la commune de Durban en 1989.