• Les origines

    Bien que l’on ne trouve pas trace du nom de Durban avant 1018, il est certain  qu’un habitat y était déjà édifié depuis longtemps.

    La présence de l’homme sur le territoire de Durban est attestée à l’âge du Bronze (-2200/-1400) avec un atelier de fabrication de perles en cardium.

    Quelques siècles plus tard, à l’époque du Fer, le Calla a probablement accueilli un peuplement qui désormais allait tendre à se concentrer en agglomérations parfois fortifiées sur des sites de hauteur communément qualifiées d’oppida.

    Il semble qu’à l’origine, dès l’époque gallo-romaine, le village ait été installé au confluent de la Berre et du Barrou, au lieu dit Saint Just. Des vestiges paléochrétiens du IIe siècle, la tradition orale qui évoque le souvenir d’un ancien village, le toponyme La Gleisa, incitent à penser que c’est à cet endroit que fut édifiée la première église de Durban, dédiée à Saint Just.

    Il y a tout lieu de penser que cette agglomération a cohabité avec le castrum qui commence à s’établir sur la rive droite de la Berre, surplombant celle-ci d’un à pic, certainement pour se prémunir de la menace des invasions barbares qui, pendant un certain temps ravagèrent la région avant l’établissement plus pacifique des Wisigoths.

    Après l’occupation romaine, ce sont les Wisigoths qui ont laissé le plus de traces, tant dans l’étymologie, l’architecture que le mode de vie de notre région. En témoignent  les ruines de  la Chapelle Sainte Ruphine que l’on peut situer à cette époque et qui présentent incontestablement les caractères d’une architecture wisigothique.

    Par ailleurs, les nombreuses sépultures datant de cette époque, mises à jour lors de travaux agricoles, attestent de la présence d’une population disséminée sur tout le territoire.